Merith House Hotel

 By bus, by night.

Durant le voyage, nous observons un peu la vie nocturne Édimbourgeoise qui semble plutôt festive au vue du nombre de personnes qui déambulent joyeusement dans les rues. Après une grosse demi-heure de trajet, le chauffeur nous fait signe de descendre. Avec nos 90kg de bagages, [20+10]x3 pour être précis, nous galérons un peu. Heureusement trois écossais se dévouent pour nous aider. Nous voici donc dehors, à 1h30 (a.m) dans Édimbourg, à la recherche de notre hôtel, le fameux Merith House Hôtel, dans le quartier de Leith Links.

Big Park.

Nous accostons une fois de plus une autochtone qui tente, pleine de bière et d’enthousiasme de nous expliquer le chemin. Fort accent ou fort taux d’alcoolémie, le fait est que je ne comprends pas tout mais tout de même l’essentiel : « On the left… Big park very big ! » (Le tout en roulant les « r »). Nous arrivons en effet sur un big park (enfin medium plutôt) et nous trouvons rapidement notre hôtel (ce qui, après réflexion relève du miracle étant donné notre organisation hasardeuse).  Nous sommes gentiment accueillis à la réception malgré l’heure tardive, et, par chance, nos 90kg n’auront qu’un étage à monter. Seul hic :

Breakfast time : 7 :00 – 8 :30

Ouch. Réveil dans 5 heures.

Vu sur le big park, depuis la chambre d’hôtel.

Breakfast time.

Réveil difficile après une trop courte nuit. Nous découvrons le petit déjeuner de l’hôtel :

  • Jus de fruit (pomme ou orange)
  • Lait (jusque là…)
  • Porridge : plus connu en France sous le nom de Weetabix (je sais désormais qu’il y a des vrais gens qui mangent ça)
  • Yaourt

Heureusement la serveuse nous propose aussi du « tea » et des « toasts » qui passent très bien avec la confiture-gelée-marmelade. Attablés en face de nous, des français, visiblement dans la même situation d’adaptation (de choc ?) culinaire. Ah j’oubliais le petit cake aux raisins secs, spécialité locale, rapidement (et délicatement) renommé « étouffe belle-mère », bien que mon père m’assure qu’un seul suffit pour étouffer toute une famille. Il exagère : trempé dans le thé, ça passe bien.

Départ Marseille – Arrivée Edimbourg

Ryan air, vol pas cher.
Ryan air, vol n°1286 à destination d’Edimbourg (“Edinburgh” – à prononcer « édinnbowa » en langue de Shakespeare, s’il vous plait). Départ prévu à 22h30, départ réel à 23h10. Le magazine Ryanair indiquant que 93% des vols étaient à l’heure, j’en ai conclu que nous étions les 7% chanceux et j’ai donc décidé de jouer au loto Ryanair (les habitués reconnaîtront). Malheureusement je n’ai rien gagné, si ce n’est la pitié de l’hôtesse de l’air qui m’a offert un second coupon à gratter, me faisant presque oublier notre léger retard.
Bref, arrivée quelque peu tardive vers 00h30, ce qui fait que nous avons loupé notre navette. Mais seulement voilà, nous sommes à Édimbourg, donc une navette toutes les 20 minutes environ, même après minuit : c’est wonderful (ça fait zizir).
Magicobus.
Le magicobus arrive (car oui, pour moi ça y ressemble comme 2 gouttes d’eau). Pouf pouf, on monte dans la navette et je demande trois tickets. Le chauffeur m’indique que pour cela il faut mettre mon billet dans la machine. Machine qui ne rend pas la monnaie, et, encore mieux, qui ne distribue pas de ticket. Sauf que ça, on ne le sait pas la première fois. Autant dire qu’ici, payer la navette est avant tout une obligation morale (j’ai du mal à imaginer comment se passent les contrôles).
Une fois dans le bus, je réalise rapidement que je n’ai aucune idée de l’arrêt auquel je dois descendre, je m’en vais donc quêter auprès du chauffeur des informations utiles, craignant autant pour mon anglais que pour sa réaction. Ce dernier me répond alors qu’il m’indiquera quand nous arriverons à l’arrêt en question. Réponse qui me surprend par sa simplicité et son évidence. Je ne suis plus en France.
Magicobus

Eh oui, ici même les bus sont à carreaux.